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Jean - Claude KILLY (Saint-Cloud, 30 agosto 1943) è un ex sciatore alpino francese, vincitore di tre medaglie d'oro olimpiche. Nato a Saint-Cloud, ma cresciuto a Val d'Isère, KILLY salì sugli sci per la prima volta a 3 anni. A 18 entrò a far parte della nazionale francese di sci. In occasione della sua prima partecipazione ai giochi olimpici fu indebolito dai postumi di malanni contrati durante il servizio militare in Algeria. Dal 1966 al 1968 dominò lo sci alpino maschile. Nel 1966 divenne campione del mondo in discesa libera e in combinata. Successivamente vinse la classifica generale di Coppa del Mondo nel 1967 e 1968. Sempre nel 1968 divenne il secondo e per il momento ultimo atleta a conquistare tre medaglie d'oro nello sci alpino, nella stessa edizione delle Olimpiadi. Vi riuscì a Grenoble 1968, vincendo slalom speciale, slalom gigante e discesa libera. Subito dopo le Olimpiadi, a soli 25 anni, si ritirò dalle competizioni sciistiche. KILLY è stato presidente della Amaury Sport Organisation, che è la società organizzatrice del Tour de France e della Parigi - Dakar, dal 1992 al 2001, membro del Comitato esecutivo alpino della Federazione Internazionale Sci dal 1974 al 1994 e co-presidente del comitato organizzatore delle Olimpiadi invernali 1992 di Albertville (Francia). Dal 1995 è membro del Comitato Olimpico Internazionale. All'area sciistica di Val d'Isère e Tignes è stato dato il nome di l'Espace KILLY (Spazio KILLY) in suo onore. Jean - Claude Killy ha avuto anche una breve carriera come corridore automobilistico, tra il 1967 e il 1970. È inoltre pilota di elicottero e pratica snowboard, ciclismo e corsa a piedi. Dal 1995 è membro del Comitato Olimpico Internazionale. |
51^ TARGA FLORIO 14 maggio 1967. KILLY, Vaccarella e Cahier.
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51^ TARGA FLORIO 14 maggio 1967 | |
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LA TARGA CON KILLY Le chaud soleil du désert Californien brùlait la piste de Riverside sur laquelle tournait avec un bruti profond et puissant la grosse Shelby-Mustang GT 350 peinte aux couleurs américaines, bleues et blanches. Menée rondement par son pilote casqué, la voiture se couchait de \aqon spectaculaire tout en glissant et tanguant dans l'enchainement difficile des virages. Le san du moteur montóni a son regime maximum était le seul bruti de fon accompagnant celie jolie démonstration de conduite a laquelle assistati un petti groupe d'une dizaine de spectateurs, doni Louis Jauffret et Carrai Shelby. Après de nombreux tours pris a des vitesses toujours plus élevées, la Shelby GT 350 s'arrèta finalement en dégageant cette odeur renante et caractéristique d'un moteur de course en chaleur, et celle des pastilles des freins a disque chauffés a blanc. « Bravo, Jean - Claude! ». Car c'était bien lui, notre Toutoune national, jeta avec un scurire malicieux, Shelby. Puis, en enchainant avec son accent du Texas, le grand Carrai ajouta: « Real good », vraiment bien, tu as tourné presqu'aussi vite que mon meilleur moniteur! Suant mais ravi, Toutoune s'extirpa du profond cookpit de la voiture et, s'exclamant gaiement: « C'est vraiment formidable! » Puis, petti temps d'arrèt et, en se tournant vers moi: « Dis donc, il me charie Carrai, qu'est-ce que tu en penses, j'avais l'impression de me traìner et d'avoir l'air d'un imbécile! ». « Mon Jean - Claude, tu étais loin de te traìner, tu t'es comportò camme un pros », puis pensant en moimème: cette crapule a des nerfs d'acier, des réflexes de chat et un courage sans égal pour pouvoir arriver a tourner aussi vite au volani d'une puissante voiture, et cela sur une piste qu'il ne connati absolument pas. « Tiens prendes donc un Coca, qa te remettra de tes émolions » et, tandisque notre petti groupe conversati joyeusement autour du « monstre » assoupi, je pensai qu'en ce jour de mars 1967 une sorte de matinée hislorique était en train de s'achever... Historique elle Velati, et pour lui et pour nous, en ce sens que Toutoune venati d'une pari de realiser son rève de piloter une voiture sérieuse, 320 cv, 230 kmh., sur une véritable piste de vitesse, sous les yeux d'un des grands champions automobiles, Carrai Shelby et, d'autre pari, Jean - Claude venati de se révéler d'emblée un garçons exceptionellement doué pour ce sport automobile si prenant dans sa dureté et son danger. Il venait donc de franchir un nouveau pas. Cet après-midi là, l'avion prive de Carrai Shelby emmenait Jean - Claude vers Las Vegas et Jackson Hole, dernier arret de sa brillante tournée de ski aux USA. Quinze jours plus tara, je retrouvai Jean - Claude a Sebring - Florida où nous nous étions donne rendez-vous avec Léo Lacroix pour assister a cette importante épreu-ve automobile. Riverside avait du sérieusement travailler Toutounne car bientót tonte la conversation s'orienta sur les courses automobiles... au diable le ski dont il était sursaturé! « J'amerais tout de méme » bien tenter qualque cho-se en Europe avec toi si qa l'interesse, me dit-il avec son reagrd d'epagneul a qui on ne peut rien refuser. Qui, bien sur, fa m'intéressait de courir avec Toutounne, mais quelle responsabilité pensai-je, et refuser était une erreur, car avec sa volante bien déterminée, il al-lait foncer de tonte fagon, alors autant faire cette ex-périence dans le meilleures conditions possibles! J'ac-ceptai donc d'arranger « l'avventura » et choisis, dès mon retour, une très belle épreuve: la Targa Florio. A la Targa Florio, je savais que Jean - Claude pourrait s'exprimer mieux que nulle pari ailleurs, tòut en s'amusant bien et... avec un minimum de risques, ce qui était très importantiì Disputée en Sicile, la Targa Florio est la plus ancienne des épreuves automobiles. C'est ausi la plus pitto-resque, la plus difficile et, bien que cela puisse paraitre bizzarre, la plus sùre. En fait, il faut remonter a 1925 pour trouver un piiate tue en course a la Targa. Pour-quoi cela? Tout simplement parce que la Targa est un circuii de montagne extrèmement sinueux (700 virages pour un tour de 72 km!) et, du fait de ce trace sinueux, on n'atteint rarement des vitesses élevées. Les risques d'accident soni donc nettement plus limités qu'ailleurs en cas de sartie de route. Notre ami le Baron Von Hanstein, Directeur du Service Compétition de Parsche, ayant accpté de nous con-fier une volture, une magnifique 911 S, l'aventure était partie! Vous connaissez le reste: pendant une semaine nous allions vivre une magnifique expérience qui devait de terminer par une victoire dans une des plus grandes courses comptant pour le Championnat du Monde des Constructeurs! « Killy-King », camme nos amis améri-cains l'appellent, venait de signer un nouvel exploit sportif de taille, cette fois-ci sur quatre roues! En revivant cette mémorable Targa, je pense que ce qui m'a le plus impressionné chez Toutounne, c'est tout d'abord le sérìeux avec lequel il envisagea cette course et avec quelle minutie il la prepara. Ensuite, la rapidité avec laquelle il se mémorisa les 72 longs kilomètres parsemés d'embùches (10 tours a accomplir), et enfin la sùreté, le sérieux et l'aisance avec lesquels il mena sa course sans jamais commettre la moindre erreur! Dieu sait pourtant si c'est facile a la Targa de se tromper et... d'aller au fosse ou cantre une solide borne de granite... en témoigneront plusieurs dizaines de pi-lotes expérimentés. Très discipline, KILLY le Super Champion du Ski, j'allais dire l'une des stars du sport en generai, sut se soumettre aux conseils, a la discipline des courses, s'ap-pliquant en tant que débutant mais... avec lui il n'y aucune période de transition car l'élève devint piiate sans jamais avoir a passer par une longue période de apprentissage et de transition dont certains n'arrivent jamais a sortir malgré tous leurs efforts. On dit dans le sport automobile qu'un jeune piiate qui a percé très vite est un « naturel » et le ferme s'ap-plique parfaitement a KILLY et a la facilité avec laquelle il sut s'adapter a la course. Cette facilité, KILLY aut ad-mirablement l'exploiter pour surmonter toutes les difficultés de conduite d'une volture qui peut grimper a 240 kmh et « caracolant » sur une route dure et sinueuse. Killy-Le-Naturel avait certes ce don de la conduite, mai j'ajouterai que ce don est étroitement He a ceux qui firent de lui ce super champion du ski. En course, il a su profiter de sa condition physique optimum, de ses réflexes foudroyants, de sa mémoire prodigieuse, de sa manière étonnante de pouvoir immédiatement s'adapter aux conditions de la route et d'y trouver la ligne ideale a une vitesse quasi-idéale, enfin de pouvoir ètre capable d'aller plus loin et de faire ce qui séparé « the men from the boys », tout cela avec un enthousiasme aussi ineroyable que ses performances! Cet enthousiasme, Toutounne en était plein, mais un enthousiasme sur, dur, contròlé et qui, avec son ambition de réussir, devait lui permettre d'emblée de réa-liser l'exploit de triompher au milieu d'un plateau de « pros » participant a la plus probante des épreuves routières d'Europe. Réservé et sachant écouter, KILLY sut immédiatement s'attirer l'immense sympathie de ce groupe assez farmé du sport automobile au sein duquel le nom KILLY était certes très connu mais non l'homme lui-mème, et cela fait une grande différence pour certains. Ensuite, après sa licione, tous les champions du volani vinrenl le féliciler spontanément, et avec chaleur car en peu de temps ils avaient pu découvrir et apprécier l'homme généreux qu'est Jean - Claude et, en si peu de temps aussi, apprécier le champion de ski, l'homme de la montagne qui avait su s'imposer, s'intégrer a leur famille, a leur milieu, a leur sport avec un maximum de brio, de modestie et de gentillesse. KILLY a la Targa venait de rempirter une doublé victoire: une vis-a-vis de tous et une autre vis-a-vis de lui-mème. KILLY, pour ceux du spari automobile qui l'ont connu et apprécié, c'est l'ètre généreux et flamboyant qui ne peut qu'aller de l'avanl sans vouloir, décevoir et c'est tellement rafraichissant et réconfortant de l'écrire ici, « doucement », a la KILLY! Bernard Cahier (dal Numero Unico della 52^ Targa Florio) |